ARPAVIE _ Rapport d’activité 2023—19 Un accompagnement de qualité En 2023, pour la troisième année consécutive, ARPAVIE s’est mobilisé dans le cadre de la Semaine nationale de lutte contre la dénutrition. Plusieurs actions de sensibilisation ont été organisées durant toute une semaine. Deux tables rondes ont eu lieu : l’une au sein de la résidence Laure-Eteneau à Épinay-sur-Seine sur le thème « Risques et conséquences de la dénutrition chez la personne âgée », et une autre relayée sur différents sites qui portait sur la « Prévention ou prise en charge de la dénutrition ». Deux webinaires ont également permis de donner la parole à ceux qui œuvrent pour les mangeurs fragiles, mais aussi de parler du plaisir de manger, le premier pas pour bien se nourrir. Une semaine riche en bons aliments et en bons moments ! Et parce que la meilleure façon de lutter contre la dénutrition, c’est encore de se mettre à table, de nombreuses animations ont mis les restaurants ARPAVIE en ébullition. Des repas partagés entre résidents d’unités de vie protégée, familles et collaborateurs, se sont ainsi tenus pour le plus grand plaisir de tous. Les menus étaient pensés pour convenir à tout le monde avec des textures faciles et des goûts simples. Et bien sûr, la diététicienne n’a pas manqué de sonder les résidents à la fin du repas pour recueillir leurs impressions. Pour ne pas rester sur sa faim, plusieurs dégustations de recettes enrichies sur place ont aussi été proposées et un concours inter-établissements a permis à des binômes agent de restauration/soignant de concocter des pâtisseries pour les résidents. Les amateurs de photos ont pu participer à un concours organisé autour du thème du goûter enrichi ! Les résidences autonomie n’ont, bien sûr, pas été oubliées : des stands de prévention ont permis aux résidents de s’informer. Car le meilleur moyen de lutter contre la dénutrition, c’est encore de la prévenir ! Pour autant, afin de concilier au mieux qualité des plats, modération tarifaire et sécurité des apports nutritionnels, il faudra sans doute faire évoluer les prescriptions des pouvoirs publics en la matière. À titre d’exemple, conserver comme référence normative cinq composants pour le dîner ne correspond pas (plus) aux habitudes et besoins réels des résidents mais se traduit par d’importants gaspillages.
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