ARPAVIE _ Rapport d’activité 2023—33 Une offre d'accueil de qualité 2 QUESTIONS À... TÉMOIGNAGE Lydie Hémery, coordinatrice du SSIAD « Une mission d’utilité publique » Logan Verres, directeur de la résidence de Georges-Léger, Choisy-le-Roi « ARPAVIE peut s’adresser aux seniors qui veulent rester chez eux » Quel est l’avantage pour les paramédicaux de travailler au SSIAD ? Les collaboratrices ont une grande autonomie, gèrent leur temps comme elles le souhaitent mais bénéficient simultanément du soutien de toute une équipe. L’avantage est aussi celui d’être rattaché à l’EHPAD, de suivre le protocole de soins ARPAVIE, et de travailler dans des conditions similaires à celles de l’EHPAD grâce à la mise en place des matériels adaptés, comme des lits médicalisés. Comment se passent les liens avec les familles ? Nous intervenons dans des familles très différentes, auxquelles nous nous adaptons. Ce n’est pas toujours facile pour les aidants d’avoir une personne chez eux deux fois par jour. Alors nous les soutenons, les conseillons pour rendre service du mieux que l’on peut à cette personne âgée qui a besoin de nous. Pour moi, le SSIAD a une mission d’utilité publique. Notre plus grande satisfaction est lorsqu’une dame de 102 ans nous remercie de lui permettre de rester chez elle. « Une grande partie de la population désire vieillir à domicile. De plus, ces dernières années, le scandale ORPEA a fragilisé notre secteur : les établissements d’accueil pour personnes âgées sont souvent rejetés. Grâce au SSIAD, ARPAVIE peut s’adresser aux seniors qui veulent rester chez eux et ont une image négative des EHPAD. Et lorsque le bénéficiaire, accompagné par nos équipes de SSIAD, n’est plus en mesure de rester chez lui après une importante perte d’autonomie ou en l’absence d’un aidant, la transition vers notre résidence peut se faire sans méfiance, car ils connaissent déjà nos équipes. Aujourd’hui, il est vital pour nous de proposer une offre globale afin de répondre aux besoins et aux désirs des personnes âgées en fonction du moment de leur vie, mais aussi pour rétablir l’image de nos établissements. »
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