ARPAVIE _ Rapport d’activité 2023—5 L’exigence de qualité, c’est d’abord une certaine idée de nous-mêmes, de notre mission et de notre travail d’équipe.” Jean-François Vitoux Directeur général Laure de la Bretèche, présidente d’ARPAVIE Jean-François Vitoux, directeur général d’ARPAVIE lité Où que nous travaillions dans notre secteur, le métier est de plus en plus difficile. Mais, justement, parce que les crises et les incertitudes sont encore pesantes, il faut faire le choix de la qualité. Bien sûr, elle peut, vue de loin, ressembler à une « diversion », à un discours décalé à l’aune de l’urgence de dotations publiques encore insuffisantes, des effectifs manquants, et de la pression rude des contrôles, mais, pour nous, il s’agit en fait de bien autre chose. L’exigence de qualité, c’est d’abord une certaine idée de nous-mêmes, de notre mission et de notre travail d’équipe. C’est aussi un processus continu d’amélioration, une discipline qui doit devenir notre habitude. Si nous avons défini tous nos plans d’action et les traçons dans un outil commun – qu’ils soient issus d’audits internes, d’évaluations externes, d’inspections, d’EI/EIG/EIGS… –, c’est pour cela. Pour que cette discipline soit partagée et devienne notre habitude. La qualité n’est pas la perfection. Dans un métier où des femmes et des hommes prennent soin d’autres, plus fragiles, nous savons que chaque jour apporte son lot de réussites et de défaillances. Mais ce qui compte, c’est que nous acceptions avec lucidité que chaque défaillance soit une occasion de nous améliorer par l’exigence de qualité. Prendre l’habitude de faire mieux et du mieux que nous pouvons, c’est sans doute le meilleur moyen de retrouver la fierté de notre mission : accompagner comme nous voudrions, nous-mêmes, être accompagnés.
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