6—ARPAVIE _ Rapport d’activité 2023 Face au vieillissement de la population, un rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) pointe les conditions nécessaires pour accompagner le bien-vieillir et le maintien de l’autonomie. Alors que le gouvernement prend le virage domiciliaire, le rapport recommande la possibilité pour chacun de vivre dans un habitat choisi et adapté. Bien vieillir L’autonomie, un modèle plébiscité LE DOMICILE, LIEU PRIVILÉGIÉ POUR LES SENIORS La France vieillit, c’est une évidence démographique. D’ici à 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans doublera pour atteindre les 11 millions, soit 16 % de la population. Ce changement démographique doit être accompagné afin de permettre aux Français de vieillir selon leurs désirs. Ces derniers expriment un souhait clair pour vieillir chez eux, entourés et en autonomie, quitte à réaliser des aménagements chez eux ou à recourir à des services aux personnes. Selon l’enquête IFOP pour ARPAVIE publiée en mai 2022, 92 % des seniors souhaitent vieillir chez eux. Seuls 1 % d’entre eux envisagent un avenir dans un EHPAD. Cette réticence s’accentue au fil des générations, puisque les plus de 70 ans étaient 68 % à refuser de vieillir dans un EHPAD en 2021, contre 53 % en 2001, selon le baromètre d’opinion 2022 de la DREES. FAIRE DOMICILE En accord avec les aspirations de la population, le plan « Bien vieillir » du gouvernement présenté en 2023 s’inscrit dans ce qu’on appelle le « virage domiciliaire ». La loi promulguée le 8 avril 2024, prévoit, entre autres, la création d’un service public départemental de l’autonomie pour simplifier les parcours des personnes âgées et en situation de handicap, et garantir leur maintien à domicile. Toutefois, dans son rapport de février 2023, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) recommande d’aller plus loin que le simple objectif du maintien dans le domicile historique. Le Haut Conseil reconnaît que pour les personnes âgées présentant des difficultés ou des vulnérabilités le domicile ne peut être une solution. Pour cette population, l’EHPAD joue un rôle de sécurisation du parcours qui ne pourra pas être tenu si le nombre de places reste constant face à l’accélération du vieillissement. Selon le HCFEA, il faut surtout donner la possibilité à tous de pouvoir vivre et « faire domicile » dans un habitat choisi, adapté et contribuant à la préservation de leur autonomie et du lien social. Il devient alors indispensable que les différentes catégories d’habitats intermédiaires entre le domicile privé et les établissements médico-sociaux soient facilement accessibles à chacun. ARPAVIE, DES OFFRES ET SERVICES ADAPTÉS C’est dans ce contexte que s’insère l’offre d’ARPAVIE qui, à côté du travail de sécurisation de ses EHPAD, conforte ses résidences autonomie, propose des services de soins et de soins infirmiers à domicile et engage un travail partenarial avec des bailleurs sociaux pour accompagner le vieillissement de leurs locataires.
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